Mercredi et jeudi 20 et 21 septembre 2017

mercredi de Larrasoana à Cizur Menor

A 8h sonnantes au clocher, nous partons pas très reposées. Il fait froid, nous supportons bien la polaire. petit dej à Zuriain. Aujourd’hui el Camino longe une route très empruntée de camions; le bruit des moteurs nous accompagne tout le jour. C’est pas réjouissant, le bruit saccadé des voitures frôlant la file indienne des pèlerins. Nous parvenons quand même à entendre quelques chants d’oiseaux ; ici ils chantent différemment : basque ou espagnol ?

Pause à l’église d’Arre où je découvre une très belle prière des pèlerins en espagnol, un tampon est mis à libre disposition. Nous marchons si bien que nous arrivons sans nous en rendre compte dans les faubourgs de Pampelune et la cathédrale Santa Maria se profile de toute sa beauté baroque. Passé les remparts immensément hauts, nous entrons dans la capitale de la Navarre. Irunea en basque. Ici, tous les panneaux doivent être écrits dans les deux langues. A côté de l’hôtel de ville dont la façade du 17e siècle arbore deux statues nous menaçant de leur gourdin, l’office du Tourisme. J’y demande la possibilité de me connecter, c’est possible à la biblioteca pendant une heure seulement, et je ne peux toujours pas transférer de photos. Dommage. Corinne reste à Pampelune, elle est très fatiguée et souhaite se reposer vraiment, cela fait plusieurs nuits qu’elle ne dort pas bien. Nous nous disons au-revoir!

Hébergement à Cizur Menor, rencontre de Mylène, une française qui a une amie qui s’appelle Fabienne … es la verdad 

Souper en solo au restaurant un menu pèlerin, identique à hier. Demain, j’irai faire des courses.

jeudi de Cizur Menor à Puente la Reina

Rencontre d’André et Bernadette, deux français de Marcq-en-Baroeul. Nous avions dormi dans des lits côte à côte sans nous être présentés car nous étions très fatigués. Mais el Camino nous a rapproché : long échange, André est pensionné avec un agenda de ministre; il est coordinateur des bénévoles en prison, entre autres.

Rencontres de Terré, un islandais; de Bob, un américain de Washington; de Mathilde des environs de Marseille, venue en blablacar à Pampelune, etc etc etc

Arrivée à Puente la Reina, assez perplexe sur le fait de continuer à alimenter ce site en direct pour la suite du pèlerinage, cela m’est fort difficile en Espagne, mon espagnol est rudimentaire, les liaisons internet irrégulières, il y a peu d’ordinateur public et depuis lundi, j’ai l’impression de ne chercher que ça. En même temps, j’ai bien conscience de votre hâte à me lire. Peut-être seriez-vous d’accord avec cette proposition? Si el camino m’offre un ordinateur, je publie, sinon je n’en cherche plus.

Hébergement dans l’albergue Apostol, dortoir de douze où je retrouve André et Bernadette. Souper au restaurant de la Plazza : une soupe à l’ail, une part de tortillas et des poivrons verts à l’huile d’olive. miam miam, miam.