Ayant tenté de raccourcir l’étape de 5km en empruntant la départementale, nous avons assez vite changé notre fusil d’épaule et avons rejoint le chemin balisé par mesure de sécurité.
Heureusement car nous aurions manqué cette belle étape à 85% composée de petits sentiers forestiers. Aspect bucolique et calme du cheminement, vergers de noyers, châtaigniers sauvages et élevages d’oies du Périgord. Météo menaçante.
Pour la première fois depuis le départ, j’en ai marre de marcher ! Je ressens un manque d’énergie inquiétant, je n’ai qu’une seule envie : me coucher et dormir! C’est vrai que la nuit précédente, je n’ai pas bien ni assez dormi. Pierre et Sylvie sont de précieux compagnons mais j’ai l’impression de les retarder.
Au jeu de la cape de pluie, nous avons perdu. Abri sous la véranda d’une maison forestière. Heureusement le Chemin nous fait passer par de magnifiques sentiers, le GR 654 passe dans un campement de tentes sur pilotis. L’arrivée à Périgueux s’est faite en autobus, deux derniers kilomètres pour 1,25€, pas de quoi fouetter un chat.
Au refuge pèlerin de la Maison du pèlerin, 83, rue Gambetta à Périgueux, c’est André l’hospitalier de la semaine. Polonais d’origine, ancien professeur d’université en chimie, athée pur jus, il manie la langue de Voltaire avec brio. Installation, douche, courte sieste et puis visite de la basilique-cathédrale Saint-Front et de la vieille ville, ruelles étroites, petits commerces d’art, restaurants, terrasses, … tout pour requinquer les pèlerins. Nous choisissons Le Relais Périgourdin et avons la surprise d’être servis par Alain, de Quiévrain, décidément le monde est tout petit !
Retour au refuge pèlerin à 20h15 et chacun rejoint son lit, la peau du ventre bien tendue.
Coucou Fabienne ,
Je vous mets un petit message car je suis tombée hier par hasard sur le film « Wild », histoire d’une jeune femme qui part faire le Pacific Westcost trail à la rencontre d’elle-même donc une petite pensée pour vous, prenez soin de vous.
Have fun!