Après un café filtré par Nico au moyen de l’essuie de cuisine, nous partons à 8h15 ! Il fait frais et notre équipe dirigée par Bruno entame cette très belle étape d’un bon pas, bien reposés de la veille.
Les dénivelés commencent à se sentir dans les mollets et la cadence se ralentit. Juste une courte pause avant Vitrat pour relâcher les épaules et à midi, nous sommes arrivés au point de vue des vieilles ruines du château de Crozant. Lydia, une néerlandaise, nous offre spontanément 4 petites bouteilles d’eau et 4 viennoiseries, nous partageant le fait que, chaque année, elle vient ici à Crozant se ressourcer et pratiquer le yoga. Elle est visiblement très émue d’y croiser, chaque année, des pèlerins vers Compostelle et nous montre une photo qu’elle vient juste de prendre, c’est le logo du gîte de Saint-Jacques, ce qu’elle ignorait. Voyant cela, je fonce pour évaluer la possibilité de loger ici, ce qui m’amène au bar « L’Éclat de Soleil », tenu par Maria, un réel rayon de soleil, qui même en plein rush de midi, prend le temps de m’expliquer qu’elle ne peut faire elle-même les réservations et me propose de revenir à 14h, quand cela sera plus calme. Il y a 7 couchages dans le gîte jacquaire de Crozant, mais elle ne sait pas combien ont été réservés par téléphone à la mairie, bien sûr fermée le dimanche.
Nous pique-niquons devant les ruines du château. Vers 14h, en retournant chez Maria, nous croisons Patrick, un belge néerlandophone de Roulers, qui a la clé du gîte en mains. Il semble que nous pourrions effectivement loger à Crozant, Nico éventuellement sous sa tente. Maria nous le confirme quelques minutes plus tard. Quel bonheur pour moi qui ai grand besoin de repos! C’est donc la douche, puis la lessive (elle aura tout l’après midi pour bien sécher). Bruno et moi allons visiter les environs de ce charmant village, peint à de multiples reprises, un des plus beaux villages de France. Le clocher égrène les heures, qu’il est doux de ne rien faire, bercés par le chant des grillons, des oiseaux et … des motos (circuit oblige!).
De retour au gîte, Nico nous apprend que demain il continuera seul la route et que Régina marchera avec Patrick pendant un jour, histoire de tester leur rythme respectif.
Fabienne, tu es une sacrée bonne femme, ça, je le savais. Mais là ! Ton courage m’épate et je suis heureuse que ta belle aventure te permette tant de belles rencontres. Merci de trouver la force d’encore nous faire partager tes étapes.
J’ai hâte de lire ta traversée du Parc Naturel du Limousin-Périgord. Tiens bon, Altitude moyenne de Limoges = 320 m ; altitude moyenne de Périgueux = 80 m, après c’est plus plat jusque dans les landes.
Yep Fabienne,
Je lis avec toujours autant d’intérêt ton périple et suis à chaque fois, durant ce moment d’attention à ce que tu vis, de tout cœur avec toi.
Je suis parfaitement d’accord avec Mylène pour la « sacrée bonne femme », « ton courage » et toute « ta force » à prendre le temps de nous partager ton aventure, malgré la fatigue et les journées bien remplies.
Le chemin n’est pas un long fleuve tranquille? Et oui, mais il me semble dans tous les cas que tu sais y voir toutes les merveilles et que tu vis pleinement « el camino ».
Alors toute bonne continuation, à ton rythme, à l’écoute de ton corps comme tu le fais déjà si bien. Qui va piano va sano ! Euh, c’est bien moi qui te dis cela ?? Ah ah !
Rien à voir, j’ai passé jeudi après-midi et en soirée, un mer-veil-leux moment de partage autour du yoga et de la réflexologie avec « notre » douce Françoise. On a bien pensé à toi. On se réjouit déjà du moment de nos retrouvailles, après mes tests, et toi, après ton pèlerinage.
Bon allez, Yallah, Reine des abeilles !!