Lever à 7h. Petit tour dans le jardin du curé d’Artenay. Quelle chance! dès les étirements matinaux, je ne sens plus la douleur d’hier. Je remballe le sac à dos avec espoir.
L’hospitalier nous retrouve à 8h pour tamponner nos crédentiales et recevoir le donativo. Je lui demande une petite scie; j’ai besoin de retirer de mon sac à dos (Aldi à 25 euros), deux petits anneaux plastic qui frottent contre les clavicules, le rembourrage des bretelles est déjà ratatiné à cet endroit. Il trouve une pince multiprise dans un tiroir et en deux, trois tours de poignet, il parvient à casser ces anneaux. On a toujours besoin d’un homme!
Le ciel est couvert ce matin. Nous repartons sur l’ancienne voie romaine d’Orléans à Chartres. La même consigne que les jours précédents : c’est toujours tout droit ! Petites routes de campagne, du goudron, encore du goudron, toujours du goudron. A Chevilly, la commune est traversée par la RN20 le long de laquelle un bar est THE place to be. Nous y prenons un grand café. Quasi devant le château, j’enfile la cape de pluie, ça « gouttine » de plus en plus fort. 
Abri sous un pommier.
A Gidy où une éclaircie nous permet de pique-niquer, je fais sécher la cape de pluie sur un grillage d’entrée. Nous repartons peu de temps car le ciel se couvre à nouveau. Je réenfile la cape de pluie (elle sèche vite quelle chance) et l’orage éclate ! Nous nous abritons dans les arbres et dès qu’il se calme nous nous remettons à marcher sous la pluie. A Saran, frigorifiées, nous passons juste à côté d’un bus indiquant gare d’Orléans. La tentation est vraiment trop forte. Nous succombons. 45 minutes plus tard, nous foulons le sol d’Orléans sous un soleil radieux auquel nous tentons de nous réchauffer. Visite de la cathédrale Sainte-Croix qui conserve des reliques du bois de la Croix du Christ.
Le soir, je retrouve mon amie Brigitte avec qui j’ai marché sur les chemins de Saint-Gilles et nous logeons chez elle et son mari. Demain jeudi, nous nous accordons un jour de pause. Je dois trouver un magasin d’impression couleur pour y imprimer les cartes de Mylène d’Orléans à Charost. Ordinateur et lecture de vos commentaires, je ne peux répondre à chacun mais sachez que c’est comme si vous portiez un peu du sac à dos ! Quelques petites courses bio et Dé-TEN-TE.
Coucou, je suis revenue de congé et j’ai reçu ton adresse blog via Marie-Christine. Très heureuse d’avoir de tes nouvelles et ravie de suivre ton aventure au jour le jour…c’est comme si je faisais la route avec toi. Que de belles rencontres! Je n’en reviens pas que tu aies déjà fait autant de kilomètres, je suie en admiration devant ton courage et ta détermination. Prends bien soin de toi et gros gros bisous…Charlotte Lefèbvre
Chère Reine des abeilles,
J’ai lu avec le souffle presque coupé toutes tes dernières aventures. Je trouve plutôt très épatant que tu révèles tes doutes, tes faiblesses, tes espoirs… Alors que tu es finalement si forte; peu ont parcouru ton chemin ! Et tu le fais de manière si modeste ! Tu dois maintenant avoir quitté Elodie, que tu retrouveras sûrement ultérieurement ; De nouvelles étapes se préparent, de nouvelles rencontres arrivent… Je te les souhaite merveilleuses. Ton regard bienveillant y participe :). Je suis épatée. YALLAH !!!!
Bonjour, je suis ton pèlerinage depuis ton départ sur mon téléphone; je t’écris seulement maintenant car je n’avais pas d’ordinateur. Ton blog est formidable ! (j’ai lu ce que tu as écrit sur les psoas, ça m’a aidé pour mon dernier devoir d’anatomie). J’ai bien sûr été un peu plus attentif à ton passage par Sarcelles et Paris. Dommage pour Nitaï ! J’ai eu des pensées pour toi lors de mes randonnées dans le Cantal car nous avons souvent emprunté le chemin de Saint-Jacques. BON CHEMIN ! Je t’embrasse. Thierry