De retour sur le chemin pour une étape aussi longue que magnifique : le matin sous un crachin typiquement breton et l’après-midi sous le soleil, le matin par un chemin de contrebandier, rendu très dangereux par les conditions météo, j’ai beaucoup aimé cette étape, d’abord pour les paysages rencontrés à la fois montagne, campagne et littoral sauvage, ensuite par la victoire sur ma peur de stopper le pélé, comme un laisser-faire… voyons voir si le corps m’envoie un message…. et oui, un message de plaisir, quel bonheur ! ! !
A Laredo, une jeune femme polonaise a logé dans ma chambre; Justina a 27 ans mais en paraît 18. Nous avons marché ensemble toute la journée, j’ai apprécié sa présence silencieuse, et l’effort soutenu et continu, gérant les 35 km de cette étape, nous accordant régulièrement de courtes pauses, dans l’attention l’une à l’autre.
Traversée d’une forêt d’eucalyptus. Ces arbres perdent leur écorce et il me vient l’idée d’une mue, comme une idée de passage, un renouveau, une renaissance… Des fougères, des arbres aux feuilles luisantes, semblant de forêt tropicale, et puis les falaises, les rochers et l’écume, le parfum sucré des salsepareilles (la plante des Schtroumfs), deux superbes araignés terminant leur toile perlée de gouttelettes de pluie, les mouettes et le chant des vagues, les surfers, le sable, les algues, … et le soleil enfin!
Arrivée tardive à Guemes à découvrir ici en espagnol
60 pèlerins logés dans la maison familiale du père Ernesto, appartenant aujourd’hui à toute personne qui oeuvre à la paix sur terre. Une réunion durant laquelle l’esprit de l’albergue est bien expliqué et comment fonctionne le donativo responsable.
Rencontre de 3 pèlerins espagnols à bicyclette.
photos à suivre