Septième semaine de pélé – Qui dort, dogne!

samedi 2 septembre : de Périgueux à Saint-Astier

A Périgueux, Philippe, le cordonnier compétent et expérimenté, installé devant la cathédrale Saint-Front, a remplacé les talons de mes chaussures. Le résultat est impeccable et j’ai l’impression de marcher avec des neuves. C’est une sensation presque irréelle, comme si je prenais un nouveau départ. Je les rode directement en sortant de Périgueux, 6 km à travers l’agglomération, bitume, pollution sonore, pas très joyeux donc. Je marche seule, disponible à toute rencontre : je croise Aline vers 8h30 devant la boîte à livres. Quelques mots échangés en ce matin frisquet, peu de chose mais tellement chaleureux!

Plus loin, d’anciens pèlerins sans doute ont installé devant leur maison une Halte Gourmande où des friandises sont proposées ! Ah que j’aime l’Inattendu du Chemin.

 

 

 

Sentiers ombragés de la forêt de la Faye, chemins de terre. Les douleurs de tendon ont disparu, deux jours de repos m’ont fait du bien, vraiment bien récupéré. Pique-nique sur la place de Gravelle où un pigeon exécute une parade en gonflant son cou, pointant son bec vers le ciel, bien décidé à séduire une pigeonne qui le trimballe de long en large et en travers de la place! Au bar-tabac-épicerie de l’Ecureuil, je bois un petit café en lisant la gazette locale. Sur les bords de l’Isle, une famille pique-nique : ils font les marchés et se reposent au vert après leur travail. Pendant que je caresse leur jeune chien de 2,5 mois, le monsieur se lève, va dans sa camionette, me ramène une tomate et une pêche! aussi Inattendu que plaisant, je remercie avec cœur.

Deux heures plus tard, arrivée à Saint-Astier. Tout le village est resté enguirlandé depuis la Félibrée, grande fête occitane du 1er week-end de juillet. Toutes les rues sont ornées de fleurs fabriquées par les habitants pendant l’hiver avec des plastiques de toutes les couleurs. Sur la place du village, c’est le Forum des Associations; quel dynamisme ici, j’ai dénombré au moins une vingtaine d’associations, dont une nommée « Regards sur l’Inde » qui organise un cours de yoga; pour l’occasion, ils vendent des vêtements et de l’artisanat indien de Madras pour soutenir un orphelinat, je me fais plaisir en m’offrant un top coloré pour me tenir bien au chaud sous la chemise car le matin il commence à faire frais!

Nadine, assise au stand de la paroisse, me propose de la rejoindre à l’église pour tamponner la crédencial. Je passe l’info à Corinne et à un couple de pèlerins gantois, Caroline, Laplume et le chien Boudou et nous nous retrouvons à 4 pèlerins dans l’église où une organiste s’entraîne pour la messe du lendemain. Moment de grâce.

Ce soir, c’est la vie de château ! Etienne de la Porte me fait visiter le château de Puyferrat où j’ai réservé un lit, château Renaissance, outillé comme un château-fort depuis les guerres de religion ICI. Le château est loué pour des cérémonies et ma chambre au 2ième étage est, comment dire, immense? somptueuse? un grand tapis de velours rouge, deux lits avec courtepointe, lavabo en marbre, coffres en chêne, fenêtre donnant sur le chemin de ronde! Mais quoi, point d’autre pèlerin? devrais-je dormir seule dans ce grand château? Ouf, deux pèlerins arrivent : Michel, de Rouen, et Yves de Paris, marchent ensemble depuis 2013 et cette année de Périgueux à Saint-Jean-Pied-de-Port. Nous soupons sur la terrasse du château où nous nous attardons jusqu’au dernier rayon du soleil. Michel et Yves s’installent dans la chambre voisine et nous nous souhaitons bonne nuit. A peine ai-je éteint la lampe et me suis-je glissée dans les draps (quel délice!) que j’entends des petits bruits de plastic froissé… ça vient de mon sac à dos posé sur la chaise ! J’avais aperçu sur l’appui de fenêtre de petites crottes noires… je pense au chocolat resté dans le fond du sac! C’est donc une souris en pleine occupation ! Bon, je me relève et ferme convenablement toutes les pochettes en plastic, pose le sac sur le deuxième lit et hop , je me recouche. C’est pas une petite souris qui va m’empêcher de dormir quand même!

dimanche 3 septembre : de Saint-Astier à Mussidan

 

 

 

 

 

 

 

Réveillée tôt, j’assiste au lever de soleil, la journée va être superbe ! une fois n’est pas coutume, les trois conditions nécessaires pour une pratique de yoga sont réunies : du temps, de l’espace et un tapis! Ah que ça me manque ! je suis régulièrement « en yoga » en marchant par monts et par vaux, mais les postures, c’est différent.  Très difficile à pratiquer dans les refuges, dans les gîtes municipaux : manque de place, manque d’intimité, manque de temps. Mine de rien, la journée du pèlerin est très ritualisée. Ah que ça fait du bien !

Petit tour sur le chemin de ronde, je fais le tour du château au soleil levant … C’est bon.

Yves s’étant occupé de la cafetière, nous voici à petit-déjeûner à trois dans la grande salle à manger du rez-de-chaussée. Départ tardif à 9 heures. Rencontre des gantois sur leur endroit de bivouac, ils ont eu froid en fin de nuit, pardi, mais voyez comme ce nouveau couple est heureux! 

Petite pause près d’un potager admirable. Corinne m’y rejoint et nous repartons pour 8 km dans la forêt. Douzillac. Saint-Louis-en l’Isle et enfin Mussidan. Le gîte municipal ouvre à 16h, c’est Carole qui s’occupe d’accueillir les pèlerins et elle le fait avec beaucoup de gentillesse et de serviabilité. Pas de commerce ouvert ce dimanche. Nous allons manger au bar-restaurant Le Teppaz, déco vintage, vieux capots de voiture rouillés, alignement de bidons d’huile moteur multicolores, nous commandons un « parmentier de canard » et sommes très surpris de l’assiette. « C’est l’entrée? » Non, c’est le plat ! « Ah … bien! Le touriste exige, le pèlerin accueille … No comment. Nous mangerons plus demain. Retour au gîte et dodo, en laissant la porte ouverte car une pèlerine allemande s’est annoncée pour 22h30 environ.

Lundi 4 septembre : de Mussidan à Port-Sainte-Foy

Lever à 6h, il fait encore nuit et il pleuvine. Anna, la pèlerine allemande est arrivée mais son sac à dos est resté à Stuttgart, ennui de compagnie aérienne. Elle devrait le récupérer ce soir à Sainte-Foy-la Grande.  La cafetière fait de la résistance : nous allons petit-déjeûner en ville. Une demie-heure plus tard, nous rejoignons le Chemin balisé pour cette longue étape de 36 km. L’itinéraire est forestier en grande majorité et bucolique. Joie d’apercevoir deux chevreuils. Les fougères brunissent déjà, les pommes tombent, les feuilles de châtaignier aussi, ainsi que les glands, ça craque joliment quand je les écrase en marchant dessus. Souvenirs du château de Belœil, quand après l’école, Suzanne Dambrun nous emmenait sur le premier banc de l’étang de Neptune et qu’avec ma sœur, nous écrasions les faînes graisseuses tombées des hêtres.

La pluie s’accentue et nous protégeons nos sacs à dos et enfilons la cape de pluie. L’église de Fraisse m’ouvre sa porte, je m’y abrite. Yves et Michel continuent.  Change de chaussettes, quelques fruits secs et hop c’est reparti sous la pluie. A Monfaucon, après 10 km sous la pluie, je choisis de faire du stop. La première voiture s’arrête : Jennifer au volant, Vincent son mari devant et Romain leur fils passent à Sainte-Foy-la-Grande justement, ils m’y emmènent. Échange joyeux sur le pèlerinage, la randonnée en GR. Visite de l’église Notre Dame de Sainte-Foy-la-Grande : un très souriant Saint Jacques m’impressionne. A l’Office du Tourisme, j’apprends que je peux me connecter gratuitement à internet à la Maison des Services au public. J’y fonce et je transfère 85 photos avec l’aide de Chloé, car les ordinateurs publics sont bloqués au niveau du presse-papier. A 17h20, le train de Bordeaux entre en gare de Sainte-Foy-la-Grande et en descendent Jeanne, ma fille cadette et sa cousine Fanny. Bonheur, joie de se serrer, de s’embrasser. Nous traversons la Dordogne pour rejoindre Port-Sainte-Foy où nous logeons dans le refuge paroissial des pèlerins de Compostelle, entièrement rénové, à 40 mètres des berges de la Dordogne, où trois personnes bénévoles se relaient à l’accueil des pèlerins, de manière idéale car ils ont fait le pèlerinage de Saint Jacques de Compostelle et connaissent bien tous les besoins éventuels.

Une surprise m’attend encore au gîte de Port-Sainte-Foy : l’hospitalière de la semaine, Reine, réagit au nom de Tourpes! « ça me dit quelque chose! » nous dit-elle. « Ah bon, mon visage aurait pu être filmé pour un film sur l’ahurie ! Vous vous imaginez difficilement sans doute, mais Tourpes est si petit que je ne m’attendais pas du tout à ce qu’il soit connu. Et pourtant si ! « Ah ça me revient, c’est écrit sur un panneau à l’entrée du village voisin, Saint-André-et-Appelles » Aaah ouiiii, en effet, lui dis-je, les deux villages sont jumelés. « OUI me répond-elle! c’est tout à fait ça. Le comité de jumelage fut créé il y a 25 ans à l’initiative de Michel Baton Historique jumelage  en vacances à proximité et du maire de l’époque. Cette année, ce sont donc le maire actuel René Gourgousse, Didier Roussel le président de l’association et d’autres amis qui furent accueillis en août chez des tourpiers! L’an prochain, ces mêmes tourpiers seront invités à Saint-André-et-Appelles, un échange d’abord amical et ensuite culturel! J’ignorais que ce village jumelé était sur mon Chemin de Compostelle, la carte mentionnant à l’est Saint-André   et plus à l’ouest Appelles.

Jeanne et Fanny, pleines d’entrain, vont faire les courses et nous cuisinent une succulente piperade accompagnée d’un steak de Blonde d’Aquitaine. Nous mangeons avec Michel et Yves, qui se propose de faire la vaisselle. Nous acceptons avec empressement. A 9h, chacun rejoint un lit dans la salle commune et nous n’avons pas besoin de berceuse pour plonger dans les bras de Morphée.

mardi 5 septembre : de Port-Sainte-Foy à Pellegrue

Yves, levé le premier à 6h15, a fait le café et chauffé l’eau. A 8h, il part avec Michel pour une étape d’encore 30km. Nous trois n’en ferons que dix-neuf aujourd’hui, à l’aise. Départ à 9h10. Le passage du fleuve Dordogne marque le changement de département : entrée en Gironde!

Trois kilomètres le long de la départementale jusqu’à la mairie à Pont-de-la-Beauze où René Gourgousse, le maire de Saint-Adnré-et-Appelles, nous accueille avec un large sourire : il nous a arrangé un court rendez-vous chez Didier et Marie-France Roussel, président de l’asso jumelage. Dans la mairie, un panneau d’information sur le frelon asiatique attire mon regard ! Il y a même un modèle de piège mais cette technique est maintenant dépassée : un service des pompiers parvient à éliminer toute la colonie de frelons asiatiques par aspersion d’un gaz mortel.

Un tampon de la mairie sur nos crédenciales (quand même !) et nous rejoignons Marie-France, tout sourire, qui nous emmène toutes trois avec la chienne Lila dans les vignes.

 

Les vendanges ont commencé cette semaine! Didier et leur fils Mathias conduisent la machine ou bien la benne à tour de rôle. Nous observons le travail de la machine à vendanger : elle secoue les grappes, les grains tombent et sont recueillis dans deux bacs; rencontre de Françoise et Benjamin occupés à filmer avec un drone. Jeanne et Fanny sont invitées à monter sur la machine pour rejoindre le chai. Didier ramène la précieuse récolte dans une autre machine qui enlève les restes des tiges, et presse au moyen d’une vis sans fin en inox, puis le jus est conduit par deux gros tuyaux jusqu’à la cuve. Nous laissons à leur travail les plus gentils des viticulteurs/vignerons car il y a encore plein de vignes à vendanger. Le Chemin nous rappelle et pas à pas, à travers les vignes et les vergers, nous marchons à trois.

Le ciel se couvre de gros nuages gris mais le vent les emmène plus loin et nous échappons à la pluie. Rencontre de Patrick devant sa maison, il nous demande si nous avons besoin de quelque chose et nous offre de l’eau et du pain. Pique-nique dans un verger. Les cinq derniers kilomètres sont faciles et nous arrivons déjà à l’étape du jour : Pellegrue, où le gîte municipal est des plus sommaire. Nous y retrouvons Corinne et Anna, qui a récupéré son sac à dos. Au menu ce soir : compote de pommes offertes par le Chemin et boudin noir, saucisse. Vaisselle. Dodo.

mercredi 6 septembre : de Pellegrue à Saint-Hilaire-de-la-Noaille

Étape très bien gérée : départ à 8h. Première halte à Saint-Ferme, petit village rassemblé autour de son ancienne abbatiale, laquelle était déjà un hébergement pour pèlerins au Moyen-Age. Le Chemin traverse des vignes à perte de vue qui produisent les vins de Bordeaux de ce côté-ci de la Dordogne. De l’autre côté, ce sont les vins de Bergerac, le Péchamant.

Deuxième halte à Coutures en face de la minuscule mairie. Pique-nique peu après Roquebrune dans les vignes.Arrivée à Saint-Hilaire-de-la-Noaille. Direction la bibliothèque car je dois me connecter à internet pour effectuer un paiement. Je toque à la porte, c’est le maire qui ouvre. La bibliothèque a déménagé à la suite des travaux mais c’est encore le chantier. Il a une solution : voici mon ordi perso, faites ce que vous avez à faire ! Merci Monsieur le Maire. et Bravo pour vos nouveaux locaux.

Nous avons réservé chez M. et Mme Negro, accueil pèlerin familial à domicile. Beaucoup d’émotions fortes nous lient d’emblée quand Louis et Pierrette nous apprennent le décès de leur fils Jean-François d’un AVC il y a six mois. Accueillir des pèlerins est pour eux une manière de faire rentrer dans leur maison un souffle nouveau. La soirée et le dîner se passent dans une ambiance conviviale et sans chichi. Pierrette nous a concocté un menu à base des produits maison : légumes du jardin de Louis et lapin de son élevage : soupe poireaux pommes de terre, lapin à la moutarde, et pour terminer un plateau de fromages locaux. Un délice!

jeudi 7 septembre : de Saint-Hilaire-de-la-Noaille à Auros

Départ à 9h. Courses à La Réole. Visite de l’église gothique Saint-Pierre.

Le pont suspendu sur la Garonne nous impressionne. Le Chemin traverse des champs de maïs, du soja?, et des plantations de peupliers. Les premières plantations de pins annoncent la forêt landaise. Halte à Bassanne-Pondaurat. Pique-nique à Savignac au pied de l’église. Des ouvriers sont occupés à installer la fibre : leurs machines sont bruyantes ! Nous écourtons la sieste.

Arrivée à Auros, au refuge du Château. Il n’y a que nous ce soir, luxe de nous retrouver à trois pour la dernière soirée. Repas de pâtes fraîches et cuisses de canard ! Le sac est vidé à fond et je remets tout le superflu à Jeanne, et 400 gr en moins à porter!

vendredi 8 septembre : de Auros à Captieux

C’est Mme Freret, la châtelaine, qui emmène Jeanne et Fanny jusqu’à la gare de Langon d’où elles rejoindront la gare de Bordeaux. Au-revoir les filles! Bonne rentrée! Merci d’être venues, quel plaisir de marcher en votre compagnie!

Coup de blues de me retrouver seule, les filles me manquent, leurs rires, leur énergie! Le boulanger d’Auros m’avance jusqu’à Bazas dans sa camionnette qui fleure bon le pain frais! Je souhaite lui en acheter un complet mais … il me le donne ! Quelques courses au Lidl où un sud-américain me pique ma place dans la file aux caisses! Je lui demande de me déposer au centre de Bazas, du coup il accepte.  Gustavo est musicien ambulant, bolivien, sa camionnette esta su casa! Il me dépose devant la médiathèque! Surprise du Chemin, j’y rentre et peux me connecter jusqu’à midi. Pique-nique dans le parc devant les jardins partagés au pied de la cathédrale. Surprise : Corinne surgit dans mon dos ! Elle marche seule depuis Brouqueyran, Anna s’est arrêtée pour soigner ses ampoules aux pieds. Elle a réservé un hébergement à Captieux, soit à 13km. Je lui propose de l’accompagner, elle accepte, je téléphone pour réserver, il y a encore de la place. Et nous entrons ensemble dans la forêt landaise. Difficile de se tromper, c’est toujours tout droit ! Ancienne voie de chemin de fer.

 

 

 

 

 

 

 

 

Arrivée au refuge de Mathieu : l’accueil peut prendre diverses formes, les unes plus originales que les autres ….

 

Aujourd’hui, simplement je me suis laissée emmener par le Chemin! C’est sûr je sais la direction, je garde le cap mais je ne connais pas le vrai but de mon Chemin, c’est jour après jour qu’il se révèle au plus profond de mon cœur ! Me rendre disponible, dire oui à la rencontre, en confiance, c’est l’esprit du Chemin. Au rythme des pas. « La vitesse, c’est elle que je fuis en laçant mes chaussures… J’ai toujours éprouvé de la joie à l’idée que la seule force de nos pas pouvait nous faire aller loin. Ampoules et courbatures éclipsées par le rythme lent et naturel, notre capacité d’émerveillement s’affine. La tentation de calculer les kilomètres, les jours, les moyennes s’éloigne pour laisser place à une autre dimension du temps et de l’espace. Le soleil devient alors plus utile que la montre, le relief, les rencontres et le paysage se font plus importants que l’étape à accomplir. » Edouard Cortès.

7 Replies to “Septième semaine de pélé – Qui dort, dogne!”

  1. Quel bonheur d’avoir de tes nouvelles ! Je lirai tout ça ce soir. Mais vu en diagonale, je pense que ton chemin est encore plus fabuleux que nous l’espérions. Gros bisoussssss

  2. SALUT Fabienne,
    Impatiente d’avoir de tes nouvelles mais ravie de voir que tu continues sur un chemin plein de découvertes humaines toujours plus belles !
    Cela fait du bien de te lire, du fond de mon quotidien parfois un peu morose, tes pas mettent du soleil dans ma vie ! C’est assez comique de voir que tu as rencontré des personnes qui étaient chez nous, à Tourpes, le 15 août pour le jumelage. Preuve que le monde est petit ! A bientôt, Tourpes en activité se prépare ! prends bien soin de toi, gros bisous

  3. Charlotte Lefèbvre dit : Répondre

    Hello Fabienne, petit coucou de Belgique où il vente et il pleut… Quel plaisir de lire tes aventures et tes rencontres sur le chemin ! A chaque étape, de nouvelles surprises! Je n’en reviens toujours pas de ce chemin parcouru. J’espère que tes petits bobos vont mieux … J’ai quand même hâte de te revoir bientôt… Je pense très fort à toi et te fais de gros bisous !

  4. Hello Fabienne,
    Je suis sous le charme des merveilleuses photos et du récit palpitant de toutes tes aventures!
    J’AI EU PEUR POUR TON TALON D’ACHILLE!!!
    C’EST MAGNIFIQUE QUE JEANNE AIT PU T’ACCOMPAGNER AVEC SA COUSINE PENDANT UNE SEMAINE.
    TE VOILÀ PRESQUE À MI- ROUTE! TU VERRAS L’ESPAGNE EST MAGNIFIQUE.
    TU ME RAPPELLES DE SI BONS SOUVENIRS! QUE DE TRÉSORS EMMAGASINÉS!
    MA PENSÉE T’ACCOMPAGNE, BONNE ROUTE…

  5. Yvette Goblet, Saint-Jean-de-Dieu dit : Répondre

    Bonjour Fabienne,
    Suis contente de voir ton enthousiasme et la découverte de ce merveilleux chemin… Courage, ai eu peur pour ton talon d’Achille, il me semble qu’il va mieux. Suis en vacances pour l’instant et j’ai lancé un sms à Michel, pour avoir de tes nouvelles. Les liaisons en Crête ne sont toujours pas au top… bon courage, je t’accompagne en pensées.

  6. Coucou Fabienne,
    Je viens de lire ton voyage, digne de celui d’une Alexandra David Neel, qui n’est pas fini…
    Liberté, liberté, liberté. Après t’avoir lu, on a juste l’envie de mettre ses chaussures de marche (des inusables), de préparer son sac à dos (ultra light) et de marcher dans tes pas.
    Je continue de t’envoyer des wagons de courage et d’amitiés.
    big bisous ensoleillés du pays pluvieux

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