24 km sur le papier, étape moyenne donc. Mais Nico, Régina et moi avons raté notre départ : partis à 9h15 (trop tard), après deux grands bols de café fort, nous visitons encore la très belle église de Saint-Marcel. A Argenton-sur-Creuse, très jolie, c’est l’heure de pointe d’un samedi matin, plein de voitures, plein de gens, plein de touristes; à la Poste, pour acheter 5 timbres pour cartes postales, c’est un automate que nous devons apprivoiser ! Ouf, nous retrouvons le cap par de très beaux chemins de terre. De petits dénivelés nous font par contre avancer à moindre allure; l’épaule droite crie en premier, puis vient le genou et à nouveau la hanche, aïe, aïe, aïe
Fin d’étape difficile +++ : apercevant un clocher, nous pensions être arrivés mais ce n’était que celui de Cruzon à 2km et il y avait encore 8km jusqu’à Eguzon. Gros moment de déprime ! Nous continuons à notre rythme. A Eguzonnet, je stoppe, j’ai très mal, je m’assieds pour récupérer; sans que j’aie pu dire quoi que ce soit, voici que Nico enfile mon sac à dos par devant et d’un ton péremptoire, nous dit qu’il va tenter, seul avec son sac de 18kg et le mien de 10kg, de rejoindre l’Office du Tourisme (lequel ferme à 18h30).
Regina et moi arrivons à l’Office du Tourisme à 19h15, je suis moribonde. Bruno a réservé, de sa propre initiative, les 4 lits du nouveau gîte jacquaire inauguré en mai 2017. Tout est bien qui finit bien. Rencontre de Jean-Luc, débordant de gentillesse et de générosité, nous ramène des tomates, des oignons et des échalottes de son jardin. Nico l’invite avec sa femme Sylvie à souper avec nous. Vers 19h45, Edith, trésorière de l’association Saint-Jacques locale, occupée jusqu’alors, nous ouvre le gîte et nous nous installons. Bruno et Nico cuisinent ensemble et nous passons à table dans le petit jardin. La journée fut bien remplie en émotions. Pas besoin de nous bercer pour nous échouer dans un sommeil récupérateur.
